4.5.14
« Celui qui attend est comme un arbre avec ses deux oiseaux, Solitude et Silence. Il ne commande pas à son attente. Il bouge au gré du vent, docile à ce qui s ' approche, souriant à ce qui s ' éloigne (...) dans l ' attente le commencement est comme la fin, la fleur est comme le fruit, le temps comme l ' éternel. »
- C .B.
17.12.13
« Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos coeurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons - nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge. ». C. B.
23.9.13
Donnez leur à rêver et nous rêverons
Permettez leur d ' être et nous serons
Offrez leur la liberté...
Et nous rêverons que nous sommes libres
Initialement nous avions un rêve commun qui, à la suite des choses s ' est transformé en rêve transitoire obstruant l ' esprit du rêveur.
Donnez leur la peur
Permettez leur d ' être victime
Offrez leur des cauchemars...
Au commencement nous étions des rêveurs venus d ' ailleurs qui, une fois incarnés dans les fondements de l ' humanité, rêvions de cette vie à vivre...!
Permettez leur d ' être et nous serons
Offrez leur la liberté...
Et nous rêverons que nous sommes libres
Initialement nous avions un rêve commun qui, à la suite des choses s ' est transformé en rêve transitoire obstruant l ' esprit du rêveur.
Donnez leur la peur
Permettez leur d ' être victime
Offrez leur des cauchemars...
Au commencement nous étions des rêveurs venus d ' ailleurs qui, une fois incarnés dans les fondements de l ' humanité, rêvions de cette vie à vivre...!
4.6.13
11.5.13
'' On croit à tort qu'il faut accumuler un maximum de savoir,
alors qu'il faut plutôt désapprendre, se dépouiller,
faire le ménage, enlever l'inutile, faire des choses simples.
Accepter d'être ce qu'on est, mais de l'être complètement,
et parler bien ancré dans cet état de vérité.
On n'imagine pas à quel point on se repose. ''
- henri gougaud
14.4.13
À l’abordage d’un fleuve agité…
Certaines manifestations me retournaient intérieurement m’indisposant à un point que je dormi d’un sommeil des plus profond, le temps toujours aussi frisquet me confortait dans mon endormissement et je m’estimais heureuse de ce fait.
Encore quelque temps, une petite période de quelques jours, peut-être une ou deux semaines, qui sait?...Un mois, plusieurs mois, une année complète, peu importe et d’ici là, je me disposais à la chose.
D’habitude j’ai tendance à patienter sans trop broncher, tout dépend de l’objet de mon attente, seulement j’ignorais ce qui me rendait aussi patiente. Si j’avais su que le voyage m’entrainerait dans une sorte de dépouillement, en fait j’ignorais tant de chose que j’en oubliais même ce que je connaissais.
Aussi, dans cette fastidieuse attente, il m’apparaissait de plus en plus évident que nous étions tous dans la même galère et que peu importe le rôle qui nous était assigné, nous éprouvions le même désir ardent d’être libéré de notre prison. Chacun ayant construit une cellule à leur image avec des barreaux aussi solide que notre propre entêtement.
L’homme ne se trouve qu’en se perdant joyeusement, qu’en se désappropriant totalement de soi. – ZUNDEL
Impossible de prévoir l’imprévu, il ne me restait plus qu’à m’en remettre à infiniment plus grand que ma petite personne, c’était donc ça…me désapproprier de moi-même, me dépouiller dans tout les sens du terme.
(…) Il ne peut être question de dire qu'à partir de là l'homme qui ne sent pas qu'il est un problème, l'homme qui ne sent pas que son «je-moi» qu'il a toujours à la bouche c'est un cadenas, c'est une prison, ce n'est pas lui c'est simplement le poids de tous les déterminismes, le poids de toutes les servitudes internes qui sont les pires. Car si je suis l'esclave de mes préjugés, de ma convoitise, de ma cupidité, de mon ambition, de mon orgueil, de mon avarice, je suis ligoté, je suis cadenassé dans la prison la plus étanche.
Tout le problème est celui de notre libération : pouvons-nous passer d'un moi possessif qui est une prison, à un moi oblatif, offert, qui est un espace illimité ? Devenir un bien commun, un bien universel tel que toute l'humanité soit intéressée à le défendre ?
Les Droits de l'homme supposent que chacun porte en lui-même le bien commun, qu'il est le bien commun, qu'il est un bien universel, parce que sa solitude est une source inépuisable de Lumière et d'Amour. Nous sommes loin du compte !
Tout le problème est celui de notre libération : pouvons-nous passer d'un moi possessif qui est une prison, à un moi oblatif, offert, qui est un espace illimité ? Devenir un bien commun, un bien universel tel que toute l'humanité soit intéressée à le défendre ?
Les Droits de l'homme supposent que chacun porte en lui-même le bien commun, qu'il est le bien commun, qu'il est un bien universel, parce que sa solitude est une source inépuisable de Lumière et d'Amour. Nous sommes loin du compte !
Cela, évidemment, c'est l'appel, c'est cela notre vocation, c'est cela l'exigence fondamentale (…) Tout est changé : voilà l'égalité, la seule qui ait un sens. Non pas être tous dans la même situation mais chacun porteur de Dieu, capable d'être le centre du monde dans ce soleil divin qu'il peut faire rayonner sur toute la création.
Si bien que le plus silencieux, le plus infirme, le plus malade, celui qui ne peut pas bouger au fond de son lit, celui qui est caché au fond d'une cellule ou d'un désert il peut être, pour le monde entier, un espace libérateur, s'il est, simplement, s'il existe en forme d'amour. - Maurice Zundel, prêtre suisse 1897-1975
Si bien que le plus silencieux, le plus infirme, le plus malade, celui qui ne peut pas bouger au fond de son lit, celui qui est caché au fond d'une cellule ou d'un désert il peut être, pour le monde entier, un espace libérateur, s'il est, simplement, s'il existe en forme d'amour. - Maurice Zundel, prêtre suisse 1897-1975
On ne naît pas libre, on le devient. – Rimbaud
À l’heure du matin printanier, aucune fleur odorante pour m’exalté, j’humais alors l’odeur de la pourriture hivernale, elle annonçait la germination, invisible pour le moment mais ce n’était qu’une question de temps. Et puis le froid s’installa de nouveau, les eaux du fleuve se contractèrent et la terre se durcie une fois de plus.
Durant ce temps je m’adonnais à filmer mon environnement comme une enfant qui découvre le monde terrestre pour la toute première fois, à mon cœur l’ensemble qui m’était donné à observer me remplissait d’une joie nouvelle. Pourtant rien n’avait changé, du moins en apparence, à la surface des choses c’était du pareille au même, cette valse du va et vient de la vie à l’intérieur de ses courants… ascendants et descendants.
Ma patience se renouvelait à chaque instant, même dans les situations où normalement l’impatience aurait prit le dessus, j’étais neutralisé par cet état d’être, au fond, l’amour prenait racine, je n’étais plus qu’une forme d’amour en devenir.
La liberté est sûrement relative à chacun, difficile de définir ce qu’elle représente pour l’ensemble, pour ma part, la liberté est à l’image du vol de l’oiseau. L’insoutenable légèreté de l’être qui ne pèse plus le poids de l’existence, peu importe la situation d’urgence, du manque jusqu’à la pauvreté suprême.
Est-ce que l’oiseau se soucie de ce qu’il va manger demain?
25.3.13
La tempête des corneilles. . .
Fondait au village la neige au soleil, noirci de sa pureté hivernale cette chère neige adorée quittait notre paysage pour s’en retourner à l’oubli. La brume des derniers jours en était porteuse, soulevé du sol, elle s’évaporait sur nos visages heureux de ce retour du beau temps. Sourire était donc de mise, nul besoin d’y penser ou de se forcer à la chose, tous souriait, même les vrais de vrais mal-heureux y allaient de leur petit sourire en coin. Heureux du printemps comme-ci l’hiver nous l’avions sur-vécu…décongelé du point de congélation, au-delà du zéro, nous remontions la pente des degrés Celsius, réjouies de voir les chiffres augmenter, nous étions ivres de cette fièvre printanière.
Au loin le cri des corneilles s’élevait bien haut en entraînant tous nos chagrins d’hiver, seulement, très peu des nombreux heureux remarquèrent la présence de ces dernières, à vrai dire, jamais elles n’avaient reçu le respect qu’elles méritaient. Hommes et femmes voyaient en elles des oiseaux de malheur, dure réalité pour ce volatile qui depuis la nuit des temps nous encourageaient de leur cri à bousculer les lois physiques, question de nous aider à transformer ce monde actuel en un monde de paix mais ça, personne le savait.
L’ivresse des derniers jours se dissipa subitement pour laisser place à de gros nuages menaçants. Le ciel à nouveau voilé se chagrina et les heureux devinrent aussi mal-heureux que leur contraire. Une fois la nuit venue tous tombèrent endormi d’un sommeil qui en disait long sur leur déception. Même si le printemps arrivait à grand pas, l’hiver tenait bon, les degrés chutèrent à nouveau et on chercha en vint un responsable…mais voilà, personne ni même dieu n’était à blâmer. Désolation au village, tous restèrent encabanés dans leur chaumière à maudire l’hiver. Les jours se suivirent dans une dégringolade sans fin des degrés que nous avions reçus, le froid, le vent et la neige reprirent leur droit sur nous, nul besoin de vous dire que le malheur frappa le village. Il leur fallait trouver un coupable digne d’être au banc des accusés, un bouc émissaire, peu importe, il serait le sacrifié qui permettrait à l’ensemble des mal-heureux d’être enfin libérés des conditions hivernales devenues infernales. Voilà que tous cherchèrent à juger ce qui était condamnable, les uns et les autres se portèrent des regards accusateurs, scrutant les comportements douteux de certains mais en vain, rien de rien, que de pauvres victimes du destin.
L’un des villageois s’étant pointé le nez dehors remarqua la présence de nombreuses corneilles, il s’aperçu que plusieurs d’entre elles formaient des spirales comme-ci elles s’appliquaient à mettre du désordre dans le ciel, jugeant la chose avec mépris, il en informa tout le village et tous observèrent les corneilles et tous les accusèrent sans que personne n’en dise le contraire!
Mais les corneilles n’étant point dupes n’accordaient guère d’importance aux médisances, elles craillaient, elles graillaient comme pas une mais comme des centaines, des milliers de corneilles noires parmi les flocons blancs.
Toujours est-il que l’hiver dure un temps, rien de surprenant…les mal-heureux peuvent bien se lamenter, leur calvaire achève et c’est ainsi depuis que le monde est monde. Un monde polarisé d’obscurité et de lumière et nous en sommes les dignes loques-à-terre. Alors que dire de cette dernière tempête de neige que les vieux sages nomment la tempête des corneilles voilà qu’elle nous fait réagir intérieurement, notre soif de beau temps, de douceur et de chaleur nous rend impatients, seulement nous passons à côté de l’essentiel…Ce dernier sursaut hivernal a sa raison d’être, rien ne sert d’accuser l’ordre naturel du vivant. L’humain peut bien maudire ce qui est hors de son contrôle, juger ce qui lui déplait et souffrir de son manque d’émerveillement, en somme, il n’a guère de pouvoir sur grand-chose. Et même si en lui, persiste l’obscur raisonnement que l’hiver c’est vraiment vraiment-déplaisant surtout quand la tempête des corneilles y va de son dernier vive le vent...il serait sage de chanter, c’est ce que les vieux sages en conclus!
Le Lynx de St-Germain. . .
Vivait dans un village de jeunes gens parmi les vieilles gens, ils leur arrivaient de se retrouver au centre commun-au-taire de la paroisse. Les vieilles gens donnaient à danser aux plus jeunes. De tout âge ils venaient à pieds ou en voiture, nu pied ou avec des chaussures et ils dansèrent ainsi des années et des années durant. À chacune des soirées de nouvel gens s’invitaient parmi les habitués. Un soir, je m’y suis rendu avec mon troubadour de tout les jours qui eu grand plaisir à m’étourdir dans un ‘’faite swinguer votre compagnie’’, ce bougre de chéri me donna le vertige à ne plus pouvoir poursuivre les sets carrés.
Quelques temps plus tard…les souvenirs s’estompèrent peu à peu, hors il me fallait revenir à la dance du village, sans troubadour je n’aurais osée m’y rendre seule, mais voilà qu’une brave amie s’invita avec joie. Nous étions des plus nombreux, jeunes gens avec leurs petits parmi les vieilles gens, un beau mélange de jeunesse et de sagesse. J’ai donc fais swinguer cette amie, à travers les rires et directives nous avons dansées à en perdre la raison, le corps transpirant, le cœur triomphant et tout le reste en libération….! Mais il me fallait encore danser et c’est à ce moment qu’une grande jeune femme esseulée demanda qu’on lui trouve un partenaire et je me suis portée volontaire!
Sur le coup je n’avais pas réalisée que je n’étais point un homme et une fois devant cette grande-jeune-femme de deux mètres de haut par un mètre de large, je me suis excusée d’être aussi petite tout en lui laissant le loisir de choisir un homme à sa mesure, mais voilà, aucun mâle ne se manifesta. Embêtée elle me signifia qu’elle n’avait pas d’autre choix que d’accepter ma compagnie, elle aurait pu jouer le rôle de l’homme mais non, elle tenait à demeurer la femme de circonstance. Voilà que la dance reprit de plus belle, je m’efforçais de tout mon être à devenir le mâle de service, avec force et vigueur je la fis virevolter de tout côtés, épuisée mais oh combien heureuse d’être de retour à la dance où les femmes au centre et les hommes autour, changions joyeusement de partenaire en saluant notre compagnie…aux rythmes des violons et accordéons, la géante riait de bon cœur, et moi je n’avais plus idée de qui j’étais.
Suite à quoi, je suis sortie dehors. De gros flocons de neige fondaient au contact de mon corps brûlant, j’étais dans un état d’éveil de tout mes sens, allumée, illuminée tel un majestueux sapin digne du temps des fêtes, voilà que je me dépouillais lentement de moi-même. La fatigue m’avait quittée tout comme ma féminité, j’étais devenu vigoureux et courageux, un bûcheron prêt à bûcher toute la nuit pour peu qu’on ne me signale point mes attributs féminins. Mais voilà que la neige tombant du ciel purifia d’un coup mon être tout entier, l’homme que j’étais devenu se transforma en lynx, je n’étais plus humaine. Intrigué par cette sublime transformation tout en ignorant ce qui venait de se produire, l’instinct animal aux aguets m’entraîna au cœur de la forêt, à travers le temps et l’espace, je n’étais plus.
Dans cette peau de lynx silencieux tout m’apparaissait différent, la nature habitait ma chair, des odeurs nouvellement sentis, des visions infinies d’un monde émergeant, le Grand Mystère me donnaient à voir une lumière plus éblouissante qu’un million de soleils. En mon centre commun-nos-terres les secrets des systèmes magiques disparus se mirent à danser sous mes yeux. J’avançais doucement sur un manteau de neige, mes pattes agiles et légères foulaient avec grande habilitée le sol hivernal de cette forêt boréale. J’écoutais ce silence rempli de vie, j’humais l’éther ambiant …dans ma peau de félin nordique rien n’avait plus d’importance que d’être au cœur du vivant. Curieusement, persistait en moi cette conscience d’être aussi un être humain et …le vent se leva et se leva si haut que toute mon attention se dirigea vers la cime des majestueux conifères dansant, eux aussi, avec les étoiles du ciel, étourdie par la puissance de ce vent du nord, ivre d’ère pure, je fini par m’endormir dans un lit de cèdre. À mon réveil, j’étais redevenue cette femme vivant dans un village de jeunes gens parmi les vieilles gens mais un doux souvenir m’habitait, une neige floconneuse, une odeur d’humus et de conifère et cette étoile plus scintillante que jamais, cette géante pleine de rire en cascade, cette femme joyeuse d’avoir pu entrer dans la danse.
À la claire rue LaFontaine. . .
J’ai foulé le sol sur Lafontaine et en zieutant les environs j’ai eu soif, soif de nouveautés, soif de différences, une envie soudaine d’être désaltéré au plus profond de mon être. Il me fallait trouver quelque chose d’étrange, d’inhabituel, hors du commun qui comblerait cette soif intarissable.
Qu’on me donne à boire!
Et cette rivière?
Dans mon imaginaire irrationnel je m’y suis baigné toute la journée, oui, je baignais dans l’inconnu de cette rue, cette rue que je découvrais pour la toute première fois, une rue comme tant d’autres, d’une ville singulière nommé Rivière du Loup, offrant une vue sur l’autre rive, au-delà du fleuve…!
C’est sur Lafontaine que j’ai cherché à rencontrer le loup et c’est là qu’on m’a raconté qu’il existait une rumeur, la Rumeur du loup, étrange…voilà qu’on répand des nouvelles à son sujet, ma foi, je me retrouve sur une drôle de rue et cette soif qui ne me quittait pas. Désespérée, je me suis installée sur Lafontaine, chez un certain innocent, à vrai dire, il avait besoin d’une serveuse et moi d’une couverture.
Chercheuse sous le pseudonyme de serveuse, ceci dit :
S.V.P. ne répandez pas l’information, je tiens à demeurer discrète à ce sujet.
Ce loup personne ne l’a vu même si les petits chaperons rouges et leurs amis racontent ses déboires, qu’il soit imaginaire ou bien réel, un loup reste un loup même dans les fables de la rue Lafontaine. Depuis que je poursuis mes recherches je doute de plus en plus qu’il s’agisse vraiment d’un loup, rivière et loup ne font pas vie commune, par contre loutre et rivière vont de soi, c’est naturel, ça coule de source…Faudrait creuser un peu plus profond, car si en vérité il s’agit d’une loutre plutôt qu’un loup ça change tout, faut réinventer l’histoire, changer la rumeur et rebaptiser la ville pour Rivière du Loutre!
En approfondissant mon enquête, j’ai découvert la légende des Selkies. . .
Il est question de loutres marines prenant l’apparence humaine.
Soir de pleine lune, elles dansent et dansent toute la nuit.
On dit d’elles qu’elles sont les gardiennes de l’eau, séductrices dans l’âme, les selkies enlèvent leur peau de loutre pour devenir des jeunes femmes d’une rare beauté. Dotées d’une grâce exquise, elles soignent les cœurs blessés. Il paraitrait qu’elles sont de plus en plus nombreuses par ici surtout sur Lafontaine. Mais voilà…il y a une mise en garde, prenez soin d’être attentif à ceci. Si une selkie retrouve sa peau qu’elle a jadis perdu, malheur à celui qui s’en est amouraché le cœur…elle retournera à la mer sans jamais revenir sur terre, elle abandonnera même ses propres rejetons, c’est tout dire! J’en conclu que tout ça est vraiment étrange, mais oh combien merveilleux, que dis-je…sublimement poétique. Ainsi tout ceux en mal d’amour désirant ardemment rencontrer une Selkie, doivent verser sept larmes de leurs yeux tristes à mourir ou sept gouttes de leur sang dans le fleuve St-Laurent, cela suffit. Et puis…lorsque les pleines lunes se suivront au fil du temps qui passe, placez-vous face au fleuve, ouvrez grand votre cœur et l’amour viendra danser sous vos yeux.
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